Ce week-end, dans le cadre de sa lutte contre les exportations de dcéhets nucléaires en Russie notamment, Greenpeace a mobilisé ses militants dans vingt villes en France pour apporter symboliquement leurs déchets aux deux géants du recyclage : Areva et EDF.
Greenepace continue donc sa lutte contre les exportations de déchets nucléaires vers la Russie. dans un communiqué officiel, l’organisation écologiste explique que « les industriels français du nucléaire jugent leur industrie propre et précise que les déchets sont recyclés à 96 %, alors qu’une grande partie est envoyée et simplement stockée en Russie« . Greenpeace demande alors un moratoire immédiat sur ces exportations de déchets nucléaires.
Ce week-end, à Cherbourg, Paris, Marseille, Rouen, Bordeaux les militants bénévoles de Greenpeace ont donc apportés leurs déchets à Areva et à EDF pour demander aux industriels d’arrêter d’envoyer leurs déchets en Russie. Greenpeace demande également à Jean-Louis Boorlo de faire appliquer un moratoire sur ces envois de déchets nucléaires en Russie et fait tout son possible pour que ce moratoire soit appliqué.
La lutte continue
Diverses actions ont déjà été menées, notamment en décembre et en janvier dernier à Cherbourg quand des activistes ont bloqué la voie de chemin de fer afin d’empêcher l’arrivée du train convoyant les déchets nucléaires au port pour qu’ils soient embarqués sur un bateau en partance pour la Russie. Plus récemment, le 16 février, au Tricastin des activistes ont retardé de plus de dix heures le départ du convoi vers Le Havre.
« Les industriels affirment que les déchets envoyés en Russie sont enrichis pour faire un nouveau combustible. C’est comme si on envoyait aux Russes des oranges déjà pressées pour faire du jus. C’est techniquement faisable, mais si compliqué, si cher, si peu rentable qu’ils ne le font pas« , affirme Yannick Rousselet.
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