Alors qu’il est devenu quasi-impossible de trouver de l’essence dans les stations-services de l’Ouest de la France, Jean-Louis Borloo annonçait ce matin sur Europe 1 qu’il n’y a « pas de risque de pénurie » de carburant en France.
« Il n’y a aucun risque de pénurie, il faut garder son calme (…) Nous avons une dizaine de jours de sécurité« , annonçait le ministre de l’Environnement et de l’Energie ce matin au micro de Jean-Pierre Elkabbach. « A cette heure-ci, il n’y a pas de risque de pénurie, nous avons à quelques endroits locaux un peu plus d’une centaine de stations qui sont à sec sur un peu plus de 2.000 » précise-t-il.
En cas de durcissement du conflit, la question de l’importation de pétrole raffiné pourrait être envisagée. Sur ce point Jean-Louis Borloo estime que pour le moment, il n’en est pas question. Il appelle plutôt au dialogue social et demande à Total de réfléchir à des investissements alternatifs au pétrole, dans les énergies renouvelables. « Total doit préparer l’après-pétrole, ça prendra plusieurs décennies mais la bataille, elle se gagne maintenant« .
De Margerie ce matin à l’Elysée
Pendant ce temps, malgré les nombreux messages rassurants des pouvoirs publics, les négociations s’accélèrent. Après Thierry Desmaret, le président du groupe pétrolier, c’est Christophe de Margerie, le directeur général de Total qui a été reçu à l’Elysée ce matin, par Nicolas Sarkozy. A la veille des élections régionales, il s’agit pour le Président de trouver une issue rapide à ce conflit qui perturbe déjà fortement le pays.
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