Malgré la fin du conflit national dans les raffineries du groupe Total, les syndicats maintiennent la pression et appellent les salariés du pétrolier à manifester devant le siège le 8 mars prochain.

En grève depuis une semaine, les salariés des raffineries françaises de Total ont voté mercredi la reprise du travail, à l’exception du site de Dunkerque, toujours menacé de fermeture, qui a maintenu son mouvement. Mais les syndicats CGT et Solidaires (Sud) entendent maintenir la pression sur le groupe pétrolier et appellent les salariés de Total à manifester devant le siège du groupe le 8 mars, date du comité qui doit décider de l’avenir de la raffinerie de Dunkerque, menacée de fermeture et de restructuration.

Dénonçant les récentes déclarations du directeur général du groupe et du ministre de l’industrie, la CGT des industries chimiques a déjà publié jeudi dans un communiqué, un slogan de circonstance « De Margerie, Estrosi, assez de démagogie ! ».