Dans la crise que traverse le raffinage français, l’implantation de dépôts d’importation de produits pétroliers finis jouerait un rôle négatif et aggravant, affirme l’Union française des industries pétrolières (Ufip).
Victime de la baisse continue de la demande de carburant, accentuée par la crise actuelle, l’industrie du raffinage français perdrait environ 150 millions d’euros chaque mois depuis mars 2009. « Dans le contexte actuel de surcapacité, créer une activité de stockage basée sur l’importation massive de produits finis fabriqués hors zone Europe aurait un impact aggravant sur le raffinage français et européen », affirme Jean-Louis Schilansky, président de l’Ufip, à l’occasion d’une conférence de presse. Le patron des industries pétrolières reconnaît qu’à l’avenir, « il y aura moins de brut traité en Europe. C’est inévitable ».
Commentaires récents