Le géant français des services à l’environnement a annoncé vendredi des résultats en progrès pour 2009, mais qui laissent apparaître une rentabilité en baisse. Veolia n’a pas convaincu le marché, et son titre a chuté vendredi à la Bourse de Paris.
Antoine Frérot, successeur d’Henri Proglio à la tête de Veolia, annonçait vendredi un bénéfice net pour le groupe pour 2009, à 584 millions d’euros, en forte hausse par rapport à l’année précédente. Ce chiffre dépasse nettement les prévisions des analystes qui tablaient plutôt sur un chiffre autour de 540 millions.
Néanmoins, le chiffre d’affaires du groupe affiche quant à lui un recul de 3,4% à 34,551 milliards d’euros. Cette baisse peut s’expliquer par la diminution des volumes dans la branche propreté du groupe, mais aussi par le recul des prix des énergies et le ralentissement des activités travaux dans les secteur de l’eau.
Une conjoncture toujours « incertaine«
« L’année 2009 a été marquée par une conjoncture économique difficile qui a plus frappé notre division propreté », confiait Antoine Frérot lors d’une conférence téléphonique avec le Magazine Challenges. « Pour 2010, la conjoncture nous paraît toujours incertaine et nous ne constatons pas de rebond sur les volumes de déchets » ajoute-t-il.
Ainsi, pour l’année à venir, le groupe de services collectifs anticipe sur un résultat opérationnel récurrent en progression, malgré cette conjoncture très incertaine. Dans 3 à 5 ans, il vise une croissance du bénéfice opérationnel compris entre 4 et 8 %. Pour cela, il revoit ses objectifs annuels d’économies à la hausse, de 220 à 250 millions d’euros, après 255 millions en 2009.
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