La convention sur le commerce international des espèces menacées, la Cites, a débuté ce week-end à Doha au Qatar. Parmi les sujet à l’ordre du jour, celui qui centralise l’attention des observateurs reste le sort qui sera réservé au thon rouge.
Les représentants des 175 pays signataires de l’accord international sur les espèces menacées, placé sous l’égide des Nations Unies, sont donc réunis depuis ce week-end à Doha au Qatar avec notamment comme objectif de statuer sur l’avenir du thon rouge.
La Cites n’a pas pour mission de gérer les espèces, ni de les comptabiliser mais est toutefois susceptible d’interdire le commerce d’espèces qu’elle juge menacées. C’est notamment le cas des éléphants, des baleines, des tortues ou encore des rhinocéros, qui sont inscrit sur l’Annexe I de la Cites. L’organisation peut également imposer une gestion de certaines espèces via des systèmes de permis, ce qui est le cas de 32.000 espèces différentes.
Le Japon en campagne
A l’ordre du jour de cette réunion de Doha, l’inscription du thon rouge à l’Annexe I de la Cites demandée par Monaco, c’est à dire l’interdiction de tout commerce de cette espèce. Alors que l’adoption de toute décision requiert la majorité des deux-tiers, le Japon, grand consommateur de thon rouge a d’ores et déjà commencé sa campagne d’opposition à cette inscription. Il tenterait de rallier la Chine ainsi que certains pays africains à sa cause afin d’obtenir ce tiers lui permettant de bloquer le processus d’interdiction.
La semaine dernière, les Vingt-Sept avaient rallié l’avis de la Commission européenne qui préconise une inscription à l’Annexe I mais assortie d’un délai d’un an afin de permettre aux pêcheurs concernés de s’adapter à la nouvelle législation. L’Europe a rapidement été rejointe par les Etats-Unis.
Commentaires récents