Un sondage CSA publié aujourd’hui, démontrerait que les Français se montrent plutôt fatalistes face à la pollution de l’air qui les entoure, et modifient rarement leur comportement en cas de pic.
Selon les résultats d’un sondage réalisé par le cabinet CSA et qui doit être rendu public aujourd’hui par le Comité français d’observation des allergies, si les Français se montrent concernés par la qualité de l’air, paradoxalement ils sont très peu à réagir à l’annonce de pics de pollution par les autorités sanitaires compétentes.
En effet, si deux personnes sur trois se déclareraient « très » ou assez « préoccupées » par leur environnement extérieur, seul un Français sur trois se sent « très » ou « assez exposé » à cette pollution. Parmi eux, les femmes, parisiennes, appartenant à une catégorie socio-professionnelle plutôt élevée et en âge d’avoir des enfants, sont les plus sensibles à cette question.
Peu de changement d’attitude
Et, si les Français se montrent donc plutôt concernés par la pollution de leur environnement, seuls 29% d’entre-eux déclarent réduire leurs déplacements en cas de pic de pollution, comme préconisé par les autorités sanitaires. Toutefois, pour Michel Thibaudon, directeur du réseau national de surveillance aérobiologique, il existe des disparités régionales dans les comportements.
« Les Lyonnais ne changent pas de comportement en cas de pic alors qu’à Grenoble, par exemple, quand les panneaux lumineux suggèrent aux automobilistes de réduire leur vitesse de 20 km/h, vous voyez les 38 (département de l’Isère) lever le pied » confie-t-il dans les colonnes de l’Express. De même, seules 26% des personnes interrogées se dispensent de toute activité sportive ou d’effort physique lors des pics de pollution et 14% se sont abstenues de sorties.
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