A la demande de l’ANDRA, chargée de l’assainissement de l’ancien laboratoire ISOTOPCHIM à Ganagobie dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’IRSN a réalisé une étude destinée à évaluer les conséquences radiologiques associées à différentes options de gestion des arbres, contaminés par des rejets, situés à proximité de ce site.
Située à Ganagobie dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’ancien laboratoire ISOTOPCHIM utilisait du carbone 14 entre 1989 et 1997. Les arbres situés à proximité du laboratoire ont été exposés à des rejets et sont encore aujourd’hui significativement contaminés par ce radionucléide.
Aucun risque pour la population
Pour cette étude, l’IRSN a considéré plusieurs scénarios d’exposition des personnes, y compris celui résultant de l’incendie des arbres, l’utilisation de compost fabriqué avec des débris végétaux de ces arbres ou l’ingestion par inadvertance de sol contaminé par le carbone 14. Même en prenant des hypothèses d’exposition volontairement pénalisantes, cette étude montre que les doses reçues pour les différents scénarios étudiés ne dépasseraient pas un centième de la dose annuelle due au carbone 14 présent naturellement dans notre environnement, qui est de 12 microsievert, ni, a fortiori, la limite de dose annuelle fixée par la réglementation pour le public, qui est de 1000 microsievert.
Ces résultats ont conduit l’IRSN à conclure que, quelle que soit l’option de gestion retenue pour ces arbres, il n’existe aucun risque pour la population.
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