Réunie à Doha, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (Cites) s’est penchée sur la question de l’interdiction du commerce international de l’ivoire, en vigueur depuis 1989. Malgré la volonté de certains pays d’ouvrir une brèche dans cette réglementation, cette interdiction a été maintenue en l’état.
Soutenues par les pays d’Afrique australe, la Tanzanie et la Zambie militaient pour un assouplissement de cette interdiction, demandant l’autorisation de vendre leurs stocks d’ivoire prélevé sur les animaux morts naturellement depuis cette date, ce qui pourrait rapporter 20 millions de dollars à la seule Tanzanie. « Nous sommes assis sur un trésor, et on ne nous autorise pas à l’utiliser », a regretté Ladislaus Komba, le représentant de la Tanzanie qui craint une recrudescence du braconnage.
Au grand soulagement des associations écologistes, la Cites réunie au Qatar a rejeté cette demande craignant que cet assouplissement crée un appel d’air et favorise le braconnage.
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