Très critiquée, la hausse de 9,7% des tarifs du gaz vient d’être acceptée par la CRE. Mis en cause, Philippe de Ladoucette, président de la Commission de régulation de l’énergie justifie cette décision, qui valide la proposition de GDF Suez.

Interrogé dans Le Figaro, Philippe de Ladoucette affirme que la formule de calcul est « totalement transparente ». En l’espèce, il s’agit de « répercuter une hausse de 3,8 % pour les coûts d’approvisionnement et de 5,9 % pour les coûts hors approvisionnement, c’est-à-dire transport, stockage et coûts commerciaux », ce qui légitime une cette majoration globale de 9,7 %.

Le président de la CRE souligne que « ces prix réglementés dépendent d’abord et avant tout des contrats long terme qui ont été signés entre GDF Suez et plusieurs grands pays producteurs ». Il reconnaît cependant que « l’environnement gazier a changé : non seulement l’offre est supérieure à la demande, mais d’autres sources de production, comme les gaz de schistes aux États-Unis, tendent à se développer. Tout cela favorise la chute des prix du gaz ».