A en croire les chiffres publiés par le Centre belge de recherche sur l’épidémiologie des désastres (CRED), que relaye Les Echos, les inondations, tempêtes, canicules ou encore sécheresses seraient de plus en plus nombreuses ces dernières années, au point d’inquiéter les scientifiques.
En 2009, le CRED aurait d’ores et déjà dénombré 245 phénomènes extrêmes qui ont touché 58 millions de personnes. Ces catastrophes auraient fait au moins 8.000 victimes, représentant des dégâts évalués à plus de 19 milliards de dollars. La part des phénomènes météorologiques continuerait de progresser, dépassant désormais 90% de l’ensemble de ces phénomènes.
Des chercheurs américains de l’université de Pennsylvanie ont publié cet automne des observations comparables dans la revue « Nature ». L’étude révèle que l’activité cyclonique serait « anormalement élevée depuis les dernières décennies », avec 17 ouragans et tempêtes tropicales par an, contre moitié moins au début du siècle. Si le lien entre le réchauffement de la planète et le développement des ouragans n’a pas été prouvé, de plus en plus d’études semblent renforcer cette hypothèse.
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