Après le piratage de documents rédigés par des scientifiques de l’Université britannique d’East Anglia, dans le cadre de leurs recherches sur le réchauffement climatique, la première des trois enquêtes menées sur cette affaire blanchirait les chercheurs incriminés.
L’enquête menée en Grande-Bretagne par la Commission scientifique et technologique de la Chambre des communes a révélé qu’il n’existait aucune preuve susceptible de soutenir les accusations lancées à l’encontre du centre de recherches sur le climat de l’université d’East Anglia ou de son directeur Phil Jones, accusés d’avoir trafiqué des données afin d’exagérer la menace du réchauffement climatique.
Dans l’état actuel des choses, « la réputation scientifique du professeur Jones et du CRU reste intacte » affirme la commission. Elle affirme que rien dans les courriels incriminés ou dans les milliers de courriels rédigés par les scientifiques d’East Anglia ne permet de remettre en question le consensus scientifiquement selon lequel « le réchauffement climatique se produit et qu’il est induit par l’activité humaine« .
Plus de transparence
« L’attention portée sur le professeur Jones et l’Unité est tout à fait mal placée« , indique la Commission parlementaire dans son rapport. « Concernant les accusations relatives au refus du Professeur Jones de partager les données et les codes informatiques, la Commission estime que ses initiatives sont conformes aux pratiques de la communauté scientifique sur le climat« .
L’enquête demande toutefois aux scientifiques une plus grande transparence, et que les données et les méthodologies soient publiées, jugeant que « si cela avait été le cas, nombre de problèmes au CRU auraient pu être évités« .
Ces scientifiques étaient accusés d’avoir falsifiés des données afin d’exagérer les conséquences du réchauffement climatique avant la conférence de Copenhague sur le climat.
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