Selon une nouvelle étude de l’Ademe, le passage à l’heure d’été aurait un réel impact sur notre consommation d’énergie, et les émissions de gaz à effet de serre.
Instauré par Valéry Giscard d’Estaing en 1976, suite aux chocs pétroliers, le passage à l’heure d’été avait pour vocation de réaliser des économies de la consommation pétrolière. Si des études précédentes ont démontré l’impact de cette mesure sur la consommation d’énergie, cette nouvelle étude de l’Ademe va également dans ce sens. Néanmoins, au fil du temps, les économies réalisées s’amenuisent.
Le fait d’avancer sa montre d’une heure au printemps s’est traduit l’an dernier par une baisse de la consommation d’énergie de l’ordre de 440 GWh. Cette réduction correspond à la consommation de 800.000 foyers pour leur éclairage. Du côté des émissions, sachant qu’1 KWh consommé pour l’éclairage produit en moyenne 100 grammes de Co2, cette économie de 440 GWh permet donc l’économie de 44.000 tonnes d’émissions de CO2.
Réduction également des pics de consommation
A l’avenir, cet impact devrait toutefois être amené à se réduire encore, en raison du passage progressif aux lampes basse consommation. S’agissant du chauffage, ou de la climatisation, ce passage à l’heure d’été devrait s’accompagner d’une baisse de 190 GWh.
Ce passage à l’heure d’été présente également un second avantage, celui de réduire les pics de consommation automnaux et printaniers. En 2009, le changement d’heure avait ainsi réduit la puissance appelée à 19h de 3,5 GW, ce qui a permis de soulager les réseaux.
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