Après la publication par Libération d’un appel, signé par plus de 400 scientifiques du climat, mettant nommément en cause Claude Allègre et Vincent Courtillot, ce dernier a réagi ce week-end dans un entretien accordé au Figaro.
S’agissant de l’appel des scientifiques du climat publié jeudi dernier et adressé à la ministre Valérie Pécresse ainsi qu’à l’institut qui l’emploie, Vincent Courtillot, directeur de l’Institut de Physique du Globe, réplique. « J’y suis attaqué de manière profondément fausse et choquante (…) Je partage cet honneur avec Claude Allègre (qui) n’a pas besoin de moi pour défendre son point de vue. Certes, une partie de nos conclusions sur la question de l’origine du réchauffement climatique sont proches, mais il a ses arguments et ses méthodes, et moi les miennes« .
Vincent Courtillot accuse ses détracteurs de « confondre leur communauté avec le Giec (…) C’est lui dont je critique le mécanisme. Je maintiens que même avec les scientifiques les plus nombreux, un système de ce type ne garantit en rien de dire, à un moment donné, la ‘vérité scientifique’ « .
Publication dans des revues scientifiques internationales
« Le texte (…) me reproche de n’être pas « passé par le filtre standard des publications scientifiques ». C’est absolument faux ! Six articles ont été publiés en cinq ans dans des revues internationales de haut niveau (…) Deux autres sont soumis à l’évaluation de nos pairs anonymes. Aucun n’a pour l’instant fait l’objet de critiques scientifiques, à l’exception d’un article il y a deux ans » ajoute-t-il.
Pour en savoir + : Lire l’interview de Vincent Courtillot sur Enviro2B
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