La France devrait conclure aujourd’hui de nouveaux partenariats avec l’Italie dans le domaine du nucléaire. Paris espère participer activement à la relance du nucléaire de l’autre côté des Alpes.
Lors du somment annuel entre la France et l’Italie qui se tient aujourd’hui à Paris, ce ne sont pas moins de sept contrats portant sur le nucléaire qui devraient être conclus entre gouvernements et industriels des deux pays. L’ambition française est de faire de l’Italie son « grand partenaire » européen dans le secteur.
Sous l’impulsion du gouvernement de Silvio Berlusconi, l’Italie a décidé de relancer sa production d’énergie nucléaire. Rome a obtenu le feu vert du Parlement pour son programme, qui prévoit la mise en chantier d’une première centrale EPR dès 2013. En 2009, la France s’était déjà positionnée au-côté de l’Italie en signant un accord cadre.
Les textes qui seront signés aujourd’hui à Paris s’inscrivent dans ce cadre global. Ils porteront notamment sur un accord de coopération dans la formation de chercheurs et ingénieurs spécialisés.
Cohérents et ambitieux
De leurs côtés, Enel et EDF, les deux électriciens nationaux ont également des projets de coentreprises. Déjà, l’an dernier, une coentreprise avait été crée afin de mener les études de faisabilité des centrales italiennes en projet. Quant à Areva, le groupe devrait nouer un partenariat avec son homologue Ansaldo Nucleare, pour le montage et la mise en service de réacteurs de centrales de type EPR. Il devrait également s’associer à Techint, groupe spécialisé dans la construction d’infrastructures énergétiques.
L’Elysée souligne l’importance de la signature de « contrats aussi cohérents, aussi ambitieux » dans le nucléaire.
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