Plus d’une quarantaine de cas de chikungunya autochtones ont été identifiés sur l’île de la Réunion depuis un mois. La surveillance épidémiologique a été renforcée sur plusieurs foyers épidémiques de l’île notamment sur le secteur de Plateau Caillou.

Selon les informations de l’Institut national de veille sanitaire, la surveillance mise en place vise à identifier rapidement de nouveaux cas suspects de chikungunya pour une action rapide des services de la lutte anti-vectorielle (LAV), et suivre la dynamique de la situation épidémiologique à la Réunion. Le système de surveillance ainsi que les recommandations de confirmation biologique de syndrome « dengue-like » ont été rappelés aux infectiologues et urgentistes de l’île directement par téléphone et à l’ensemble des médecins libéraux de l’île par l’intermédiaire de l’URMLR.

Au 21 avril 2010, le dispositif de surveillance renforcée avait identifié 38 cas de chikungunya confirmés (par RT-PCR ou séroconversion) et 11 cas probables (sérologie présentant des IgM positifs associée à un syndrome dengue-like). D’autres cas sont en cours d’investigation et de confirmation biologique.