Depuis jeudi dernier, un nouveau nuage de cendre assez épais s’échappe du volcan islandais Eyjafjöll et affecte le sud de l’Europe. Si la France est pour l’heure épargnée, l’espace aérien de l’Allemagne, de l’Autriche et d’une partie de l’Espagne est touché.

Les fermetures s’enchainent dans l’espace aérien européen au gré des variations du nuage de cendres issues de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll. Eurocontrol, l’agence de sécurité de la navigation aérienne européenne s’attend à a de nouvelles perturbations et retards, même si les aéroports fermés hier ont rouvert dans la soirée.

Le nuage survolait hier à la mi-journée la France, la Suisse et le Nord de l’Italie, et devait atteindre d’ici la fin de la journée la partie sud de l’Allemagne, la République tchèque et l’Autriche. Il s’étire donc de l’Islande jusqu’aux Açores et atteint parfois les 10.600 m d’altitude, c’est à dire l’altitude de croisière des principaux avions de ligne.

Imprévisible

Les vols transatlantiques ont donc du être détournés et l’aéroport de Porto au Portugal ainsi que ceux de La Corogne et de Vigo en Espagne ont été momentanément fermés. Toutefois, en France, l’espace aérien restait dimanche « ouvert et praticable« .

Björn Oddsson, chargé de l’observation quotidienne du volcan pour le compte de l’Institut islandais des sciences de la Terre, explique ne rien pouvoir prédire sur l’évolution de ce nuage. S’il semble établi que « la quantité de fines particules n’est plus aussi importante qu’elle l’a été« ,  l’Eyjafjöl a un comportement imprévisible.