Une vaste campagne visant à déceler la présence d’un éventuel risque sanitaire dans les écoles bâties sur d’anciens sites industriels va débuter en France, à la demande du ministère de l’Environnement. Cette campagne devrait concerner, dans un premier temps, 1.200 établissements.
Nos chers têtes blondes prennent-elles des risques en se rendant dans certaines écoles ? C’est la question à laquelle le ministère de l’Environnement souhaite apporter une réponse en lançant une vaste campagne de diagnostic des sols, sur les anciens sites industriels ayant laissé place à un établissement scolaire.
Laurent Michel, le directeur de la Direction générale de la prévention des risques, rappelle que cette initiative du ministère, « démarche préventive et d’anticipation« , s’inscrit dans le cadre des engagements du Grenelle de l’Environnement. Selon le fonctionnaire, cette campagne n’est nullement motivée par une quelconque inquiétude sur la santé des enfants et adolescents.
50 millions d’euros sur quatre ans
Il s’agit avant tout de vérifier que les polluants présents dans les sols des anciens sites industriels, hydrocarbures, ou encore métaux lourds, n’affectent ni le réseau d’eau potable, ni le sol des jardins et aires de jeux, ou encore l’air des salles de classe. Les études seront menées par le Bureau de recherche géologiques et minières, le BRGM et constitueront en une visite de l’établissement, une analyse des sols et un contrôle sur la qualité de l’air.
L’ensemble de l’opération, qui devrait porter sur un peu plus de 2.000 écoles, devrait coûter quelque 50 millions d’euros étalés sur quatre à cinq ans.
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