Le cancer reste une des principales causes de décès chez les femmes. Or, depuis hier, une fenêtre d’espoir vient d’être ouverte par des chercheurs américains qui viennent de tester un vaccin contre cette pathologie avec une certaine efficacité chez les souris.
Le cancer du sein touche actuellement une femme sur huit dans les pays riches, des chiffres qui augmente avec les grossesses tardives, les traitements hormonaux,… Or, la revue Nature Medecine révèle qu’une équipe de chercheurs américains vient de mettre au point un vaccin susceptible d’empêcher l’apparition d’un tel cancer chez des souris pourtant prédisposées.
Grâce à la découverte d’une protéine, l’alpha-lactalbumine, présente dans les cas de cancer du sein mais pas dans les cellules mammaires, les chercheurs ont pu travailler sur la production d’anticorps contre cette protéine jugée donc responsable des cancers du sein. Des essais ont donc été menés sur des souris prédisposées à ce type de cancer. Deux groupes ont alors été constitués et, dans le groupe qui a reçu une injection du vaccin contenant l’alpha-lactalbumine associée à un adjuvant, aucun cas de cancer n’a été constaté, contrairement au groupe à ce qui s’est passé dans celui ayant reçu un placebo.
Réel espoir pour les femmes en préménopause
Si les résultats obtenus l’ont été sur des souris, dont la modèle est assez éloigné de celui de l’homme, l’espoir existe toutefois pour l’homme. « Ainsi la vaccination par l’alpha-lactalbumine pourrait peut-être offrir une protection sûre et efficace contre le développement du cancer du sein chez les femmes en préménopause, lorsque la fonction de lactation n’est plus nécessaire, et alors que le risque de développer un cancer du sein est élevé » expliquent les auteurs de l’étude.
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