Des tests de dépistage rapides du virus du sida sont désormais possibles en France depuis hier. Ces tests qui permettent d’établir un diagnostic en trente minutes sont toutefois limités à quelques situations d’urgence.

L’arrêté autorisant les techniques de dépistage rapide du virus HIV a donc été publié hier au Journal Officiel. Désormais, le test rapide d’orientation diagnostique, le Trod, sera mis à disposition des médecins mais aussi des biologistes médicaux, des sages-femmes. Il pourra également être réalisé par des infirmiers et des techniciens de laboratoire sous la responsabilité d’un médecin ou d’un biologiste médical.

Obligatoirement validé par un diagnostic classique

Son utilisation sera néanmoins cantonnée à certains cas d’urgence. C’est par exemple le cas lorsqu’un médecin se pique avec une aiguille, le patient sera alors testé pour évaluer le risque de contamination du médecin. C’est également le cas lors d’une exposition sexuelle ou lors d’un accouchement si la mère est séropositive ou en cas de doute. C’est enfin le cas lorsque des symptômes du sida sont décelés.

Ce test permet d’établir un premier diagnostic en trente minutes  dont le résultat sera annoncé au patient « au cours d’une consultation médicale individuelle« , précise le texte. Il sera « obligatoirement validé », que le résultat soit négatif ou positif, par un diagnostic biologique classique.