Jean-Louis Borloo et Stefania Prestigiacomo, ministre italienne de l’environnement, ont signé hier un accord pour la protection du détroit de Bonifacio, situé entre la Corse et la Sardaigne. Greenpeace voit dans cette signature « un premier pas vers l’interdiction du trafic de matières dangereuses et la création du premier parc marin international en Méditerranée ».

Les écologistes rappellent que 3 000 navires transitent chaque année dans les Bouches de Bonifacio, entre la Corse et la Sardaigne, dont 300 transportent des cargaisons dangereuses tels que des hydrocarbures, ou des produits chimiques. Face au risque d’accident, les gouvernements français et italien ont entamé dès 1993 un processus de protection du site, notamment en interdisant le passage des navires ayant des cargaisons à risque battant pavillon français et italien.

Pour Greenpeace « le lancement de la procédure de création du parc internationnal marin des bouches de Bonifacio est donc un signal positif, qui doit être le point de départ de la création d’un véritable réseau de réserves marines ».