A l’occasion d’une conférence africaine qui se tenait en fin de semaine à Bamako au Mali, Jean-Louis Borloo a proposé son aide aux pays africains, et a annoncé vouloir y faire « bouger les choses » en matière de protection de l’environnement et de développement des énergies renouvelables.
Interrogé par l’AFP à l’issue de la conférence africaine de Bamako, le ministre de l’Environnement français confiait, « le désert qui avance, la faiblesse énergétique considérable, les effets du changement climatique, l’Afrique a des problèmes concrets et, au lieu qu’on en ‘discutaille’, mon pays veut aider à faire bouger les choses« .
« Les énergies renouvelables en Afrique, ça veut dire quoi ? Quel barrage et où ? Quelle centrale solaire ? Où ? Quand ? Quel petit système photovoltaïque pour les mamans des villages ? Comment lutter contre le réchauffement climatique sur le continent ? Voilà les priorités » a déclaré Jean-Louis Borloo.
Borloo, sorcier africain
Après l’initiative française sur la protection des forêts africaine, le ministre français ajoute qu’il « en fallait une autre sur les énergies renouvelables », à laquelle Paris prendrait une part « active« . « J’en ai parlé avec le président malien (Amadou Toumani Touré) et il est au fait de ces problèmes« , précise Jean-Louis Borloo.
Mais, sans le vouloir, le ministre français a d’ores et déjà contribué de façon originale à l’écologie malienne. En effet, au moment de l’atterrissage de son avion à l’aéroport de Bamako jeudi, un orage de grêle s’est abattu sur la capitale malienne, suivi de pluies diluviennes la nuit suivant son arrivée, une aubaine pour ce pays touché sévèrement par la sécheresse. Alors, notre ministre aurait-il un côté sorcier ?
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