En signant la charte régionale de la biodiversité, Lyonnaise des Eaux et ses filiales Eau du Sud Parisien et Eaux de Sénart s’engagent au côté de la Région Ile de France à préserver les milieux naturels et à lutter contre l’érosion de la biodiversité.
Au delà de son expertise en matière de distribution d’eau, Lyonnaise des Eaux juge aujourd’hui nécessaire d’élargir et de renforcer ses efforts en termes de protection de l’environnement. Alors que 60 % des écosystèmes mondiaux sont menacés selon l’ONU, la protection des écosystèmes et de la biodiversité s’inscrit aujourd’hui au coeur des nouveaux métiers que développe la filiale de Suez Environnement, de la protection en amont des ressources en eau (nappes et cours d’eau) à la reconquête en aval du bon état écologique des milieux aquatiques.
Ainsi, Isabelle Kocher, directeur général de Lyonnaise des Eaux et Hélène Gassin, vice-présidente de la Région Ile de France chargée de l’environnement, ont signé hier, la Charte régionale de la biodiversité et des milieux naturels. Même si elle a déjà engagé de nombreuses actions de protection, Lyonnaise des Eaux ne peut travailler seule sur la préservation de la biodiversité car il s’agit d’un projet de territoire pour lequel les actions doivent être partagées.
Une stratégie commune
La charte permettra d’établir une stratégie commune et des plans d’actions coordonnés entre l’entreprise et le Conseil
régional. Pour les prochaines années, Lyonnaise des Eaux s’engage sur ses sites (site de production champs captants, stations d’épuration) en accord avec les collectivités à :
– réaliser des pré-diagnostics écologiques ou des inventaires faune-flore afin de mieux connaître le patrimoine naturel présent sur les sites ;
– instaurer une gestion différenciée des espaces verts sur ses sites : la gestion différenciée consiste à gérer différemment la végétation en fonction des usages. Dans de vastes zones, la nature s’exprime librement et l’entretien classique d’espaces verts est limité au besoin du service sur des petites parcelles. Cette gestion différenciée préserve des espèces remarquables, accroit le nombre d’espèces sur le site et implique de lutter contre les espèces animales et végétales invasives.
– préserver et restaurer des habitats écologiques par la pose de nichoirs ou de ruches, l’apport d’essences végétales locales favorables à des espèces animales menacées, la réalisation de toitures ou de murs végétalisés, la création de mares et de lagunes associées au traitement d’effluents ;
– sensibiliser le public en organisant des visites de sites lors d’événements « phares » sur le thème de la biodiversité ;
– participer aux groupes de travail sur la cartographie des corridors écologiques (« trames vertes et bleues ») et sur la définition des indicateurs d’état et d’évolution.
Chaque site bénéficiera d’un plan d’action établi en concertation avec les collectivités, des associations de protection de la nature et des établissements régionaux ou nationaux de conservation de la biodiversité.
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