L’affaire du « climategate « avait mis en cause plusieurs chercheurs du centre de recherche sur le climat de l’Université britannique d’East Anglia, accusés de manipuler certaines données sur le climat. Une enquête indépendante menée par Sir Muir Russel vient de blanchir les personnes incriminées dans cette affaire.
Les données fournies par les chercheurs du CRU, Centre de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia, sont utilisées par le Giec dans ses rapports. Or, en novembre dernier, des chercheurs du CRU avaient été accusés de manipuler certaines de ces données, et notamment celles portant sur les températures, dans le but d’étayer la thèse du réchauffement climatique prônée par le Giec.
Grâce à un piratage informatique, des milliers de courriels et de documents émis par les chercheurs du CRU avaient été publiés sur Internet. L’un d’entre-eux, émis par Phil Jones, le directeur démissionnaire du CRU, évoquait une éventuelle manipulation des données afin de « dissimuler une baisse » des températures.
Leur rigueur et leur honnêteté n’est pas en doute
Une enquête indépendante financée par l’université d’East Anglia et menée par Sir Muir Russel, blanchit désormais les chercheurs du CRU de la totalité des accusations émises à leur encontre. Dans son rapport, il souligne que rien dans les courriels ne vient contredire les théories du Giec. « Leur rigueur et leur honnêteté en tant que scientifiques n’est pas en doute« , peut-on lire dans le rapport. « Nous n’avons trouvé aucune preuve de comportement qui pourrait remettre en cause les conclusions du Giec.«
Néanmoins, l’ancien fonctionnaire déplore le « manque de coopération » des chercheurs qui n’auraient pas répondu ouvertement à certaines questions sur les données climatiques protégées par les lois de la liberté d’information. Le rapport précise en effet, « nous avons observé une tendance à répondre à la mauvaise question ou à donner une réponse partielle ».
Suite à cette nouvelle enquête, Phil Jones a été nommé au nouveau poste de directeur de recherche du CRU.
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