Demain, 25 ans après le naufrage du Rainbow Warrior, célèbre navire de Greenpeace, à Auckland en nouvelle-Zélande, les chantiers navals de Gdansk en Pologne vont donner le coup d’envoi de la construction du Rainbow Warrior III.
La cérémonie se tiendra donc demain à Gdansk à l’occasion des 25 ans du naufrage du 1er Rainbow Warrior à Auckland en Nouvelle Zélande, en présence de son capitaine Peter Willcox . Le Rainbow Warrior III sera achevé en 2011, pour le quarantième anniversaire de la fondation de Greenpeace.
Ce nouveau navire viendra remplacer le Rainbow Warrior II, au service des campagnes de Greenpeace depuis 1989. « Le Rainbow Warrior II a été un bateau grandiose, obtenant de nombreuses avancées environnementales, mais même les plus grands guerriers se retirent un jour » déclarait Gerd Leipold, ancien directeur international de Greenpeace, lors de la signature du contrat, en juillet 2009.
L’histoire de Greenpeace a toujours été étroitement liée à la mer et à sa flotte. Le Rainbow Warrior est sans doute le plus célèbre de ses navires. Son nom est tiré d’une prophétie indienne d’Amérique du Nord qui a eu une grande influence sur l’équipage du Phyllis Cormack lors de la première expédition de l’association.
Le choix de la construction et de l’innovation
C’est la première fois que l’organisation fait construire son propre navire. Auparavant, elle récupérait et réhabilitait des navires existants. Mais cette solution s’avère peu pertinente à long terme en raison de ses impacts économiques et environnementaux. C’est un investissement de taille, mais c’est aussi un symbole de l’action de l’association. Le nouveau voilier sera équipé des dernières technologies vertes, ce qui lui permettra d’être utilisé lors des actions contre la plus grande menace pour les océans et la planète: les changements climatiques.
Propulsé principalement par voile et par l’énergie éolienne, il disposera également d’un moteur hybride diesel et électrique pour naviguer lors de conditions météorologiques difficiles. La chaleur des générateurs sera récupérée et réutilisée pour chauffer l’eau et préchauffer le moteur. Le mât et les voiles sont conçus pour une vitesse maximale, la forme de la coque étant conçue pour garantir une faible consommation de carburant. Le navire, qui fait pratiquement 60 mètres de long, a été dessiné aux Pays-Bas, la coque sera construite à Gdansk, et les équipements seront installés en Allemagne.
Commentaires récents