Un comité d’expert américains a recommandé hier à la Food and Drugs Administration, agence américaine en charge des médicaments, le retrait du marché d’un médicament antidiabétique, l’Avandia. A défaut de retrait, ils demandent au laboratoire britannique GlaxoSmithKline le renforcement des précautions d’usage.
Un comité d’experts américains, composé de 33 membres, s’est donc prononcé sur l’antidiabétique commercialisé par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline, l’Avandia. Douze d’entre-eux se sont déclarés en faveur d’un retrait total du produit sur le marché, et ce, en raison d’un risque cardiovasculaire accru associé à la prise de ce médicament. Les 21 autres se sont prononcés en faveur du maintien du médicament sur le marché mais associé à certaines recommandations.
Ainsi pour dix d’entre-eux, de nouveaux avertissements sont nécessaires ainsi que de nouvelles recommandations aux médecins afin de limiter les prescriptions de ce produit à certains cas. Pour sept autres, seul un avertissement supplémentaire sur la notice est souhaitable.
Infarctus et attaques cérébrales
Des études comparatives menées sur l’Avandia ont démontré en 2007, un risque accru d’infarctus et d’attaques cérébrales suite à la prise d’Avandia. La FDA avait alors imposé au fabricant des avertissements à destination des médecins et patients. Mais la polémique qui entoure ce médicament demeure et revient donc sur le devant de la scène. D’autant que le concurrent, Actos, commercialisé par le laboratoire japonais Taketa, présente moins de risques d’effets secondaires.
Commentaires récents