Paprec Recyclage vient d’officialiser le rachat du suisse Lottner, spécialiste du recyclage des papiers/cartons et du broyage confidentiel. Au c?ur de l’été, cette opération est la première acquisition à l’étranger pour Paprec Recyclage.
Le groupe Lottner, entreprise familiale helvétique créée en 1896, est actuellement le n°2 du recyclage des papiers/cartons en Suisse. Cette activité actuellement représente 85% de son chiffre d’affaires précise le communiqué du groupe de Jean-Luc Petithuguenin. En parallèle, le groupe Lottner traite d’autres types de déchets comme les DIB (Déchets Industriels Banals) ou la ferraille et est très actif dans le domaine du broyage confidentiel.
En 2010, le groupe Lottner compte réaliser un chiffre d’affaires net de 33 millions de francs suisses (25 millions d’euros) pour plus de 150 000 tonnes traitées. Présent exclusivement en Suisse alémanique à Bâle, Zurich et Lucerne, le groupe Lottner emploie une centaine de collaborateurs et exploite plusieurs sociétés.
Le groupe Lottner comprend Lottner AG qui regroupe les deux sites de Bâle où sont recyclés les papiers-cartons, les DIB et la collecte sélective des ménages. Lopatex AG, active sur le site de Zurich et qui est destinée à la collecte et le recyclage des papiers/cartons. L’entreprise suisse Lottner comprend également Müller AG, qui, à Lucerne, recycle les papiers/cartons et la ferraille. Par ailleurs, le groupe Lottner est également spécialiste du broyage confidentiel ; activité qu’il développe sur l’ensemble de ses sites.
« Une boucle qui se referme »
A court terme, Paprec Recyclage, compte poursuivre l’activité existante auprès des clients suisses et développer l’activité broyage confidentiel qui dispose d’un fort potentiel. A moyen terme, Paprec Recyclage et le groupe Lottner comptent développer leur métier de recycleur multiservices en Europe continentale. Ils souhaitent également encourager les nombreuses synergies entre les deux pays.
Pour Jean-Luc Petithuguenin, président de Paprec Recyclage, cette acquisition a une saveur particulière « ma propre famille, il y a 250 ans, a quitté le Jura suisse pour rejoindre le Jura français, d’où l’origine de mon nom Petit-Huguenot. C’est donc un peu une boucle qui se referme à titre personnel à l’occasion de la reprise de cette société née à la fin du 19e siècle et dont le siège est à Bâle au pied du Jura suisse ».
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