L’Iran inaugurera demain sa première centrale nucléaire à Bouchehr. C’est une victoire symbolique forte pour la République islamique, soupçonnée d’avoir des visées également militaire en matière nucléaire.

Lancée avant la révolution islamique et l’arrivée au pouvoir des mollahs, l’ambition nucléaire iranienne aura mis une bonne trentaine d’années à se concrétiser. Construite dans le sud du pays par les partenaires russes Rosatom et Atomstroïexport, la première centrale iranienne devrait être opérationnelle dans les prochains mois après un chargement initial de 165 barres de combustible, et la prochaine connexion de son réacteur de 1.000 mégawatts au réseau national.

Très encadrée par les contrôles des experts de l’AIEA, cette unité a été autorisée par l’Agence internationale de l’énergie atomique, dans la mesure ou tout détournement de la matière fissile à des fins militaires était quasi impossible.