A l’approche de la rentrée des classes, enfants et parents envahissent les rayons papeterie pour remplir les cartables. Or, comme tout produit que nous consommons, les fournitures scolaires ont des impacts sur l’environnement, depuis leur fabrication jusqu’à leur élimination. C’est pourquoi en cette période d’achat des fournitures, l’Ademe rappelle quelques réflexes utiles pour rendre son cartable plus léger pour l’environnement mais aussi alléger le budget rentrée.
La réduction des impacts environnementaux d’un produit passe non seulement par son mode de conception mais également par le choix des consommateurs en magasin et leur comportement lors de l’utilisation du produit. C’est pourquoi l’Ademe informe sur les trois étapes nécessaires pour réussir sa rentrée.
Dans un premier temps, avant de se lancer dans de nouveaux achats, il est indispensable de vérifier les fournitures en stock et si les produits à remplacer sont vraiment hors d’usage. Le cartable de l’année dernière peut sembler plus ou moins défraichi et l’enfant aura tendance à vouloir en changer à chaque rentrée plus par effet de mode que par réelle usure. Afin de lui montrer que l’on peut concilier économie, environnement et esthétisme, pourquoi ne pas lui proposer de le nettoyer et le relooker pour qu’il puisse servir un an de plus ? Une excellente occasion pour expliquer à l’enfant que chaque produit qu’il achète a un impact sur l’environnement au moment de sa fabrication, de son transport, de son
utilisation et même de sa fin de vie?
Un shopping responsable
A titre d’exemple, un sac à dos en polyester de 3 kg émet, de sa fabrication à son élimination, environ 59 kg de CO2. Autrement dit, utiliser un cartable de l’année précédente au lieu d’en acheter un nouveau revient à éviter autant d’émissions de CO2 que ce qu’émet une voiture sur 370 km. Ayant en tête ces quelques conseils, on peut non seulement réaliser des économies mais également réduire la quantité des déchets occasionnés.
En cette période de rentrée, il est également indispensable d’adopter les bons reflexes pour un shopping responsable. Ainsi, ne vous précipitez pas dans les magasins mais attendez de connaître les indications des enseignants (agenda, cahier, équipements sportifs?) afin de choisir le bon modèle, ce qui évite les achats inutiles car non adaptés aux demandes. De même, assurez-vous de la réelle utilité d’un produit qu’un enfant pourra réclamer, qui plus est s’il n’est pas mentionné dans la liste de l’enseignant.
Une consommation moins impactante
Une fois la liste des fournitures terminée, le temps est venu de choisir des produits conformes à ses besoins et plus respectueux de l’environnement. Par exemple, se référer aux écolabels, garantit au consommateur un sérieux sur la qualité du produit et un impact environnemental réduit lors de son cycle de vie, de sa fabrication à son élimination. Leur mission est donc d’accompagner une consommation moins impactante sur l’environnement, tout en la rendant plus pratique et plus fiable. Il existe aujourd’hui une très large gamme de produits écolabellisés en grandes surfaces, librairies ou autres lieux d’achat et à des prix très raisonnables. Dans la mesure du possible, il est également préférable de privilégier le rechargeable plutôt que le jetable.
Enfin, au-delà de l’acte d’achat, chacun peut poursuivre ses bonnes pratiques par des gestes simples toute l’année. Il suffit de gérer correctement les stocks de fournitures, en n’oubliant pas de recharger les produits rechargeables tels que stylos ou porte-mines, ou encore de sensibiliser les enfants à prendre soin de leurs affaires : par exemple, à refermer les bouchons des stylos ou réutiliser le verso d’une feuille usagée pour du papier brouillon?Pour donner du sens à leurs gestes, expliquez leur les conséquences d’une consommation trop importante sur la planète.
Une sensibilisation précoce
On peut également sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge, dans leur vie quotidienne à l’école en commençant par faire le tajet à pied ou en vélo quand cela est possible, en préparant son goûter avec gourde et boîtes réutilisables,? Il s’agit aussi de s’occuper de la fin de vie du matériel électrique et électronique (calculatrice, chargeur, ordinateur, imprimante). S’il est encore fonctionnel, il est préférable de le donner à des associations ou le revendre lors d’un vide grenier par exemple. S’il est hors-d’usage,il est nécessaire de le ramener au magasin à l’occasion de son remplacement par un matériel neuf, ou à défaut de le porter en déchèterie ; dans les deux cas, il fera l’objet d’un traitement spécifique adapté.
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