Après l’affaire du « climategate » qui avait éclaboussé certains chercheurs du groupe intergouvernemental d’experts de l’ONU sur l’évolution du climat, et la présence de quelques erreurs dans son dernier rapport, certains préconisent une nécessaire réforme dans l’organisation du groupe. C’est notamment le cas du climatologue français, Jean Jouzel.
Jean-Jouzel, vice-président du Giec, interrogé aujourd’hui dans la Tribune juge nécessaire une réforme du Giec. Selon lui, « l’absence de structures est à l’origine des erreurs commises en 2007« . Il estime que la réforme du groupe doit avant tout se situer au niveau de l’exécutif.
Il rejoint ainsi les conclusions d’un étude menée par des scientifiques du Conseil Inter-Académique , étude remise lundi à l’ONU. Si les enquêteurs soulignent l’importance du Giec et l’efficacité de ses méthodes pour produire des évaluations, ils concluent toutefois qu’une réforme est indispensable afin d’éviter de nouvelles erreurs.
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