A l’occasion de la séance plénière du Club du développement durable qui se tenait hier à Paris, le Musée du Louvre a signé la charte Développement durable des Etablissements publics et Entreprises publiques. Cette charte, qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD), a pour objectif d’inciter les établissements et les entreprises publics à intégrer les exigences du développement durable dans leurs actions et dans leur fonctionnement.
Avec la signature de la charte Développement durable des Etablissements publics et Entreprises publiques, le Musée du Louvre s’engage dans un modèle de développement durable, « économie verte et équitable », alliant efficacité, sobriété et progrès social. Il rejoint ainsi la soixantaine d’organismes publics déjà engagés au sein du Club des entreprises et organismes publics.
Au delà du simple développement durable, la démarche du Musée du Louvre a également une dimension sociale importante et répond à la nécessité de promouvoir les ambitions de son développement tout en assurant au personnel des conditions de travail épanouissantes. Le projet social 2009-2011 du musée du Louvre, fixant les grandes orientations de l’établissement en matière de ressources humaines, en concertation avec les représentants du personnel, a ancré sa politique de gestion des ressources humaines dans le cadre plus général d’une politique de développement durable pour allier efficacité et bien-être dans l’institution.
Les orientations s’organisent autour de 2 axes : des conditions de travail optimales pour favoriser un travail efficace et de qualité et une politique ressources humaines axée sur le suivi des personnels, de leur entrée au musée du Louvre jusqu’à leur départ ainsi qu’une formation à l’éco-responsabilité.
Des actions structurantes
Côté fonctionnement éco-responsable, d’ores et déjà, le Louvre a mené des actions structurantes. Il a par exemple procédé en interne à la suppression des imprimantes individuelles à hauteur de près de 70 %. Une cartographie des marchés publics du Louvre a été mis en place afin de permettre l’intégration de clauses sociales. Le plan « déplacement administration » a été réalisé depuis plusieurs mois et est actuellement décliné en plan d’actions (réduction de CO2, adaptation des besoins de transport du personnel, création de parcs à vélo, encouragement du covoiturage?)
Ayant réalisé son audit énergétique, son bilan Carbone et son Plan Administration exemplaire, le Musée du Louvre vise ainsi à mettre en ?uvre les meilleures pratiques de développement durable et s’engage en lien avec ses représentants du personnel, dans une démarche d’amélioration continue, s’inscrivant parfaitement dans la stratégie d’ensemble du Ministère de la culture et de la communication en faveur du développement durable.
Une mission de sensibilisation
L’engagement du secteur culturel est essentiel en terme d’intégration de nouvelles pratiques dans ses métiers que ce soit dans la préservation des ?uvres, la muséographie mais aussi le patrimoine (les bâtiments classés ou les projets immobiliers), les industries culturelles, le tourisme culturel? La mission de service public du Musée du Louvre intègre une mission de sensibilisation du public, notamment aux enjeux du développement durable, et d’apport d’information à un large public (8,5 millions de visiteurs et près de 10 millions d’internautes).
Enfin l’apport « culturel » porté par le monde de l’art et de la culture offre à l’être humain les moyens de s’épanouir personnellement et professionnellement, de s’intégrer socialement et de participer au développement d’une société de la connaissance, qui constitue l’un des 9 défis de la Stratégie nationale de développement durable
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