Epinglé sur les largesses financières de l’institution en charges de combattre les discriminations, Louis Schweitzer répond aux critiques de la Cour des Comptes, qui juge dans un rapport intermédiaire confidentiel, sa gestion opaque et peu rigoureuse.

Attaqué, l’ancien président défend son bilan critiqué par la Cour des Comptes pour l’ « opacité des comptes », des « marchés à la limite de la légalité ». Pour l’ancien patron de Renault, interviewé dans Le Figaro, « ces accusations sont infondées » qui justifie l’important budget de communication en 2006 par la nécessité de faire connaître la nouvelle institution.

Selon l’ancien président de l’institution, ces fuites sur des informations contenues dans un rapport en principe confidentiel, « servent ceux qui veulent fragiliser la Halde », une autorité qui « n’a pas que des amis ». Pour rappel, les députés devraient prochainement se prononcer sur un projet de fusion de la Haute autorité de lutte contre les discriminations avec le Défenseur des droits.