Après l’accord intervenu le 6 septembre en Allemagne sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires outre-Rhin, Greenpeace met les pieds dans le plat et révèle les dessous de cette décision. L’association militante dénonce un accord secret avec les géants du nucléaire allemand E. ON, RWE, Vattenfall et EnBW.
Lundi dernier, Angela Merkel a annoncé sa volonté de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires allemandes de 12 ans en moyenne (8 ans pour celles construites avant 1980 et 14 ans pour les plus récentes. Concrètement, des centrales nucléaires seront en activité en Allemagne jusqu’en 2040, alors que le gouvernement Schröder avait programmé l’arrêt du nucléaire pour 2022, dénonce Greenpeace.
Pour Greenpeace, l’accord secret permettrait d’exonérer partiellement les groupes nucléaires du financement prévu dans le « fonds renouvelables » et surtout de maintenir sans le dire l’énergie nucléaire outre-Rhin encore de très longues années. Dans un pays majoritairement opposé à l’énergie atomique, cette décision crée la polémique malgré les déclarations rassurantes d’Angela Merkel qui a évoqué « une énergie de transition » destinée à viser d’ici 2050 les 80 % d’énergies renouvelables, et la création d’un « fonds renouvelables » financé par le nucléaire.
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