Une équipe internationale de chercheurs associant l’Inserm et l’Université Paris Descartes vient de publier dans la revue de l’Académie des Sciences américaine (PNAS) une étude révélant l’importance de l’hormone prolactine dans le déclenchement du cancer de la prostate. A terme, cette recherche pourrait déboucher sur une avancée majeure dans la prévention de ce cancer qui tue près de 10 000 Français par an.
Seconde cause de mortalité par cancer chez l’homme, le cancer de la prostate pourra peut-être à l’avenir être évité grâce à la découverte d’un « interrupteur de la tumeur », la prolactine. « Nous avons montré que la prolactine était peut-être une sorte d’interrupteur que l’on pouvait éteindre pour empêcher une tumeur de se développer » affirme Vincent Goffin de l’Unité Inserm 845 à la Faculté de Médecine Necker à Paris.
Reste à développer une version thérapeutique de cette molécule, capable de jouer ce rôle d’interrupteur à long terme. Vincent Goffin et son équipe travaillent actuellement au développement d’une molécule de synthèse prometteuse.
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