Après l’annonce d’un premier cas autochtone de chikungunya en France métropolitaine vendredi dernier, un second cas a été diagnostiqué ce week-end. Dans les deux cas, les personnes touchées sont des fillettes habitants Fréjus et ayant des activités communes. Leur état de santé n’inspire pas d’inquiétude.
La préfecture du Var a donc révélé ce week-end le diagnostic d’un second cas autochtone de chikungunya dans le département. La fillette touchée habite elle-aussi à Fréjus, tout comme celle diagnostiquée vendredi et aurait fréquenté les mêmes lieux.
Ces deux cas sont dits autochtones puisqu’ils touchent des personnes n’ayant pas voyagé dans une région du monde touchée par la maladie. Jusqu’à présent, seuls des cas importés de chikungunya avaient été recensés. Toutefois, le foyer de la maladie pourrait provenir d’une fillette de 7 ans qui aurait développé la maladie à son retour d’Asie fin aout.
« Avec une extrême attention«
Les autorités sanitaires du département sont donc en alerte. La préfecture précise que l’évolution de la situation est suivie « avec une extrême attention » par l’Etat, l’ARS et l’entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen. Tout comme la dengue, qui fait toujours l’objet d’une attention toute particulière dans le sud, le chikungunya est transmis par la piqûre d’un moustique infecté. Là encore, l’aedes albopictus, ou moustique tigre est le vecteur de la maladie.
Au-delà des opérations de démoustication, une vigilance accrue est demandée aux professionnels de santé du Var afin de détecter d’éventuels autres cas. Le chikungunya (le chik) est une maladie infectieuse en principe tropicale, due à un arbovirus transmise par des moustiques du genre Aedes.
L’incubation moyenne de la maladie varie de 4 à 7 jours. Les symptômes qui s’apparentent selon les cas à une crise de paludisme, de grippe, de leptospirose, ou encore à une méningite sont généralement accompagnés d’une forte fièvre. Les douleurs articulaires peuvent persister pendant plusieurs mois, notamment aux articulations fragilisées.
Aucun traitement spécifique
Aucun médicament efficace n’étant encore disponible pour lutter contre le virus, le traitement médical actuel soigne donc uniquement les symptômes du malade.
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