Une étude de chercheurs de l’Indiana révèle la pollution d’un quart des rivières américaines, aux toxines issues de la culture massive de maïs OGM. Détectées à des taux « extrêmement faibles », ses conséquence sur la santé dont débat.
« La question de l’impact sur les invertébrés aquatiques et terrestres est importante », assure Antoine Messéan, de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) dans Le Figaro. Car les toxines exprimées dans les plantes transgéniques peuvent être libérées et se retrouver dans l’eau ou dans les sols, comme le confirme une étude publiée dans la revue Nature.
« Leur test de détection ne permet pas de savoir si la protéine est encore active, ce qui est la question clef », s’interroge Yves Bertheau, de l’Inra. Car si ces enzymes sont actives au moment de la végétation, elles peuvent en effet être fortement dégradées quand les tissus sont morts et traînent par terre ou dans l’eau.
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