Le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne a choisi de porter le fer contre l’Andra et ses sites de stockage de déchets radioactifs. Le CIVC a saisi le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour faire annuler l’autorisation de rejets accordée à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.

Les producteurs de bulles vivent de plus en plus mal leur voisinage avec les poubelles radioactives de l’Andra. Le quotidien régional « L’est éclair » rappelle que depuis un arrêté en date du 26 août 2006, l’Andra est autorisée par l’Etat à générer des rejets radioactifs. Si le CIVC ne remet pas en cause la présence de l’Andra en Champagne, il s’inquiète des effets potentiels de ses installations dont certains jouxtent la zone d’appellation Champagne.

Le centre de stockage de Soulaines se situe ainsi à seulement 9 km des vignes de champagne. Mais pour l’Andra, cette situation n’occasionne aucun risque car ce site est implanté « en aval » de la zone d’appellation Champagne. Si l’inquiétude des professionnels de la filière apparaît légitime, la CIVC ne semble disposer que de peu de preuves de pollution constatée sur le terrain. La justice devrait rendre sa décision mi-octobre.