Bruxelles a annoncé mercredi, qu’il n’y aurait pas de moratoire sur les forages pétroliers en eau profonde dans l’Union européenne. Le commissaire à l’énergie Günther Oettinger a cependant expliqué que les normes et les contrôles de sécurité seront renforcés.
Militant pour un moratoire, Greenpeace a regretté que le commissaire européen à l’énergie ait renoncé à « sa volonté de suspendre quelques-uns des projets européens les plus risqués ». Concrètement, au lieu d’un moratoire, l’UE ne propose d’une « possibilité de suspendre » de futures autorisations, alors que la délivrance des permis relève de la compétence des Etats.
Le soulagement est grand chez les pétroliers comme British Petroleum (BP), Chevron ou Total, des compagnies particulièrement présentes en Europe et notamment en Grande-Bretagne. L’Union européenne compte un millier de plates-formes offshore dont la moitié environ est exploitée au Royaume-Uni. Chypre et Malte attendaient la décision de la Commission pour lancer leurs premiers forages.
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