Lille Métropole Communauté Urbaine a confié à Veolia Eau le marché portant sur la reconstruction de la station d’épuration de Marquette-lez-Lille, la plus importante usine de dépollution des eaux usées du Nord de la France.
Les travaux de reconstruction débuteront mi-octobre et dureront un peu plus de 4 ans. Ils généreront un chiffre d’affaires cumulé de 75 millions d’euros pour Veolia Eau. L’exploitation des ouvrages commencera le 1er janvier 2011. Elle sera assurée par Veolia Eau pendant près de 6 ans et générera un chiffre d’affaires cumulé estimé à 28 millions d’euros.
Tous les ouvrages de génie civil nécessaires à l’obtention du bon état écologique des eaux, demandés pour 2027, seront réalisés dès février 2013, échéance à laquelle le nouveau traitement des eaux sera opérationnel. Elle sera suivie, au plus tard en 2015, de la mise en service du nouveau procédé de traitement des boues. D’une capacité de traitement de 620.000 équivalents habitants, la future installation disposera de deux filières distinctes, traitant séparément les eaux usées avec un débit de 2,8 m3/s et les eaux pluviales à un débit de 5,3 m3/s.
Une station « urbaine »
La situation très urbaine de la station de Marquette-lez-Lille implique d’apporter un soin particulier au traitement des odeurs et l’offre de Veolia Eau prévoit un contrôle complet des sources d’émission d’odeur, de leur traitement et de leur suivi.
Enfin, la future station s’inscrit dans une logique d’évolutivité et une démarche de développement durable se traduisant concrètement par une amélioration du bilan carbone, réalisé en partenariat avec le bureau d’études « Carbone 4 », et décliné en trois points : réduire les énergies fossiles, produire de l’énergie, respecter les engagements environnementaux de Veolia Environnement au travers d’Ecolia 21.
Un coeur de verdure
Située à l’intérieur d’un îlot naturel de quinze hectares et ceinturée par le canal de Roubaix, elle est aussi l’occasion de créer un projet environnemental d’envergure pour la métropole lilloise. L’organisation générale des ouvrages sur le terrain laisse une part très importante à un jardin de 7 hectares planté d’espèces choisies qui privilégie les essences locales naturelles, reflet de la biodiversité.
Symbole de cette ambition, l’entrée de l’usine s’ouvrira sur deux façades conçues par Patrick Blanc, « artiste botaniste », chercheur spécialiste au CNRS des plantes de sous-bois tropicaux, inventeur du concept des murs végétaux et auteur de centaines de références dans le monde (Musée du Quai Branly, Hôtel Pershing Hall…).
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