Chantal Jouanno et Marion Guillou, la présidente de l’Institut national de la recherche agronomique, l’INRA, ont signé hier une convention-cadre pour cinq ans, qui conforte et étend les échanges pour mobiliser les connaissances scientifiques en éclairage des politiques publiques.
Des domaines originaux vont désormais être pris en compte après la signature d’hier afin de répondre aux enjeux renouvelés du développement durable et aux missions étendues du ministère de l’Ecologie, comme l’adaptation au changement climatique, ou les relations entre ville, nature et agriculture. Ces échanges s’inscrivent dans l’ambition de la stratégie nationale du développement durable pour une société de la connaissance et dans le cadre des travaux de l’INRA pour l’alimentation, l’agriculture, l’environnement et les territoires.
Une première convention signée en 2000 et renouvelée en 2005 avec le ministère en charge de l’Environnement avait permis de mobiliser les connaissances scientifiques de l’INRA, sur des thèmes d’intérêt majeur pour le ministère, par exemple sur les sols, les pesticides ou les liens entre agriculture et biodiversité.
L’environnement, domaine de recherche de l’INRA
La nouvelle convention établit les principes d’organisation des collaborations entre le ministère et l’Institut, et les grandes lignes de leur mise en ?uvre. Elle prend en compte tout le périmètre du ministère et les orientations liées au Grenelle de l’environnement. Elle reflète aussi l’évolution du domaine de recherche de l’INRA, qui depuis une vingtaine d’années a progressivement associé à l’agriculture et l’alimentation les questions d’environnement. L’environnement fait explicitement partie des domaines prioritaires de recherche de l’INRA depuis 10 ans et les sciences de l’environnement représentent aujourd’hui plus du quart de ses publications .
Différentes formes de concertation et de coopération sont prévues dans le cadre de cette convention entre le ministère et l’institut, telles que la mise en ?uvre d’actions répondant à des objectifs communs : veille scientifique, prospectives, programmes de recherche, animations scientifiques ?, la mise en ?uvre d’expertises collectives ou individuelles, l’appui à l’élaboration et à l’évaluation de politiques publiques ou encore la contribution au dialogue science-société.
De nouveaux thèmes pour 2011
Quatre thèmes sont d’ores et déjà identifiés pour être travaillés en coopération en 2010-2011 :
– les pratiques agricoles et l’environnement ;
– l’agriculture et la forêt face au changement climatique ;
– les critères et les indicateurs environnementaux (étiquetage, certification des produits) ;
– les relations ville-campagne (agriculture péri-urbaine, nouvelles ruralités).
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