Les organismes représentant les métiers de la coiffure ont présenté jeudi à Paris la nouvelle orientation « durable » de la profession. Ils ont en effet présenté le label « développement durable, mon coiffeur s’engage », label qui vise à inciter les professionnel du secteur à réaliser des économies d’énergie.
La fédération nationale de la coiffure, associée aux autres organismes professionnels du secteur, se lance donc dans le développement durable. Elle propose en effet aux 50.000 salons de coiffure du pays d’obtenir un label vert, « développement durable, mon coiffeur s’engage ».
L’obtention de ce label sera soumise à plusieurs critères dont la réduction des consommations d’énergie et d’eau, une bonne qualité de l’air ambiant mais aussi la réduction de l’empreinte carbone du salon via l’optimisation des achats et des fournitures. L’attention sera également portée sur la sécurité, le confort ou la santé des employés des salons.
Economies, économies
Outre l’impact environnemental d’une telle initiative, la fédération nationale de la coiffure fait valoir les économies réalisées grâce à cette démarche. Ainsi les factures d’eau et d’électricité pourraient enregistrer une baisse allant jusqu’à 30%.
Alors que la consommation d’énergie totale des salons français représente aujourd’hui 600.000 MWh par an, Pierre Martin, président de la fédération estime qu’une telle initiative pourraient conduire à réduire cette consommation de 16.000 MWh, « soit l’équivalent de l’éclairage annuel d’une ville d’un million et demi d’habitants« .
S’agissant de l’eau, le label vert proposé « permettrait d’économiser 700 500 m3 d’eau par an sur une consommation totale de quelque 8 millions de m3 » ajoute Pierre Martin.
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