Créé en février dernier à New York par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, le groupe consultatif de l’ONU sur le financement de la lutte contre les changements climatiques (AGF) vient de rendre son rapport vendredi. Les experts onusiens proposent de taxer le transport international aérien et maritime ou de généraliser la taxe carbone.
« Difficile, mais réalisable ». C’est en substance la conclusion du groupe consultatif chargé par l’ONU de trouver une source de financement à la lutte contre le changement climatique, qui menace des millions de pays pauvres. A la veille du prochain sommet de Cancun sur le changement climatique qui se tiendra au Mexique fin novembre, le groupe consultatif vient de rendre son rapport qui propose plusieurs pistes pour trouver le financement nécessaire qu’il soit public ou privé, bilatéral ou multilatéral.
Les 21 experts internationaux dont Christine Lagarde, ministre française de l’économie, évoquent la nécessité de recourir à des « financements innovants », comme la taxe carbone, la vente aux enchères des quotas d’émission de CO2, une taxe sur les émissions du transport international aérien et maritime ou encore une taxe sur les transactions financières. Défendue par certains, cette taxe sur les produits financiers est cependant très impopulaire aux Etats-Unis, notamment chez les Républicains.
Les pays industrialisés se sont engagés à financer cette aide sur la base annuelle de 7 milliards d’euros jusqu’en 2012, un montant qui doit être décuplé à partir de 2020.
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