Après la nomination de Nathalie Kosiusko-Morizet à la tête d’un ministère de l’Ecologie amputé de l’Energie, Greenpeace s’inquiète d’une telle réduction du périmètre d’action du nouveau ministre.
Dans un communiqué publié dès ce matin, Pascal Husting, le directeur général de Greenpeace exprime son inquiétude face à la diminution du périmètre d’action du nouveau ministère de l’Ecologie avec notamment le transfert des questions énergétiques à Bercy. « Plus que les personnes, c’est d’abord le périmètre diminué du ministère de l’Écologie qui inquiète. Disparu, le grand ministère dessiné par le candidat Sarkozy et mis en place en 2007 (…) Exit la Mer et surtout l’Énergie, qui se trouve placée au sein du ministère de l’Industrie, et donc sous la coupe de Bercy, où elle va redevenir une variable d’ajustement de politiques productivistes« .
Quelle marge de man?uvre pour NKM?
« On sait à quel point Christine Lagarde, ministre de l’Économie pour la deuxième fois, a toujours été extrêmement hostile à la dynamique du Grenelle de l’environnement et aux décisions qui ont été prises dans la foulée » ajoute Pascal Husting dans son communiqué avant de se poser la question de la liberté d’action de Nathalie Kosciusko-Morizet. « On ne peut qu’être sceptique sur la marge de man?uvre dont disposera Nathalie Kosciusko-Morizet, là où Jean-Louis Borloo a eu les coudées franches« .
Néanmoins, dans une large majorité, les organisations et associations de défense de l’environnement ne remettent pas en cause la nomination de Nathalie Kosicusko-Morizet au poste de ministre de l’Ecologie, rappelant la persévérance et le courage dont avait fait preuve l’ancienne secrétaire d’Etat à l’Ecologie lors du débat sur les OGM à l’Assemblée nationale en 2008.
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