De retour à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet est aux commandes d’un ministère amputé de l’énergie, et devenu beaucoup moins tendance. La crise est passée par là, les climatosceptiques donnent de la voix. La nouvelle ministre reconnaît que « l’image du Grenelle s’est brouillée ».

S’exprimant dans Le Monde, NKM veut relancer le Grenelle. « Nous voudrions qu’à l’issue des dix-huit mois qui sont devant nous, qu’on entende, quand on évoque le Grenelle, les mots  » espérance « ,  » compétitivité « ,  » emploi «  » affirme la responsable environnement de l’UMP, en charge désormais du ministère que vient de quitter Jean-Louis Borloo.

« L’espérance est un moteur de l’action. Il s’agit de mener la  » métamorphose  » de notre société pour qu’elle puisse affronter la raréfaction des ressources naturelles ou les changements climatiques » prévient NKM. « Je veux que le Grenelle soit synonyme d’actions concrètes : la rénovation thermique des bâtiments, les nouvelles lignes de transport en commun, l’affichage environnemental des produits. Nous avons beaucoup d’essais à transformer pour convaincre les Français » reconnaît la ministre.

« En 2011, nous ferons aboutir de nombreux chantiers : les emplois verts, la simplification des règles d’urbanisme, afin de créer des logements et de lutter contre l’extension sans fin de la ville. 2011 est l’année pivot pour le grand emprunt : 10 milliards sont consacrés à l’innovation environnementale » annonce Nathalie Kosciusko-Morizet.