Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Lagarde et Éric Besson ont pris connaissance en fin de semaine dernière de l’avis favorable de l’Autorité de sûreté nucléaire, en date du 4 novembre, pour la poursuite de l’exploitation du réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin dans la Drôme au-delà de 30 ans.
Les ministres de l’Ecologie, de l’Economie et de l’Energie ont donc pris acte de l’avis positif de l’ASN concernant la poursuite de l’exploitation du réacteur n°1 de la centrale du Tricastin au-delà de 30 ans. Ils déclarent toutefois rester attentifs à ce que la sûreté, conformément aux préconisations de l’ASN, continue d’être garantie au meilleur niveau possible au sein des installations nucléaires françaises.
L’article 29 de la loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et la sécurité en matière nucléaire impose aux exploitants d’installations nucléaires de base, comme les réacteurs des centrales nucléaires, de réaliser tous les dix ans un réexamen de sûreté de leurs installations. Le réexamen de sûreté est l’occasion, d’une part, d’examiner en profondeur la situation de l’installation afin de vérifier qu’elle respecte bien l’ensemble des règles qui lui sont applicables, et d’autre part, d’améliorer son niveau de sûreté au regard de l’évolution des connaissances et des techniques nationales et internationales.
Le premier du parc nucléaire français
Le réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin est le premier réacteur du parc nucléaire français à faire l’objet d’un réexamen de sûreté trente ans après sa mise en service. EDF a adressé le rapport de ce réexamen de sûreté à l’ASN et aux ministres chargés de la sûreté nucléaire le 19 février 2010. Sur la base des documents transmis et de ses contrôles réguliers depuis la mise en service, l’ASN considère que le réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin est apte à être exploité pour une durée de dix années supplémentaires après sa troisième visite décennale.
Commentaires récents