Passé les beaux discours et les belles déclarations, l’Etat traine les pieds à indemniser les victimes des algues vertes bretonnes. Un an tout juste après avoir été condamné le 1er décembre 2009, par la cour d’appel administrative de Nantes, l’Etat n’a toujours pas versé le moindre centime aux associations.
Pour rappel, l’Etat s’était engagé à prendre enfin cette question délicate au sérieux et engagé un plan de réduction drastique de cette pollution d’origine essentiellement agricole. Chantal Jouanno, alors secrétaire à l’Ecologie, avait présenté le 3 janvier dernier en Conseil des ministres, un plan quinquennal anti-algues vertes, plan basé sur les travaux de la mission interministérielle mise en place après le décès d’un cheval et la grave intoxication de son cavalier sur une plage des Cotes-d’Armor en juillet 2009 mais aussi le décès suspect d’un transporteur d’algues vertes.
Estimé à 134 millions d’euros sur 5 ans, le plan fixait 3 objectifs prioritaires : une gestion « irréprochable » des algues vertes échouées, une amélioration de leur traitement pour « supprimer tout risque sanitaire » et « les nuisances sonores » et enfin « l’amélioration des connaissances » sur la prolifération de ces algues et sur les moyens de les valoriser.
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