Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Écologie en charge des Négociations sur le Climat représentera à partir de demain la France lors du 16ème rassemblement mondial sur le Climat qui se tient depuis le 29 novembre à Cancùn au Mexique.
La conférence des Nations Unies qui se tient actuellement à Cancùn, au Mexique, doit marquer une étape décisive sur la voie menant à l’établissement d’un cadre international général pour lutter contre le changement climatique. L’accord obtenu à Copenhague en 2009 a posé les bases de ce cadre avec notamment l’objectif de limiter l’augmentation de température à 2°C. Toutefois, les engagements pris à ce jour par les Etats ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Concrétiser les décisions de Copenhague
Alors que le résultat n’a rien d’acquis au regard des positions prises par certains pays, Nathalie Kosciusko-Morizet se veut optimiste. L’enjeu de ces négociations est de poser les fondations d’une coopération multilatérale efficace pour faire avancer concrètement la lutte contre le réchauffement climatique. Lors de cette conférence, la ministre française entend défendre l’adoption de décisions permettant la mise en ?uvre concrète de l’accord de Copenhague en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’aide aux pays en développement.
A cette occasion, Nathalie Kosciusko-Morizet rencontrera de nombreux chefs de délégations, entre autres le Premier ministre kényan, Raïla Odinga, le Vice-ministre parlementaire en charge des affaires étrangères du Japon, Ikuo Yamahana, le Ministre de l’Environnement et des forêts de la République d’Inde, Jairam Ramesh, et plusieurs représentants d’organisations non gouvernementales afin d’approfondir les coopérations avec ces pays.
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