Le ministère de l’Ecologie et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’Ademe, ont désigné six collectivités volontaires pour une expérimentation de « zones d’action prioritaires pour l’air ». Dans ces zones, « l’accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit ».
Six collectivités françaises ont donc été retenues pour participer à un expérimentation de « zones d’action prioritaires pour l’air » : le Grand Lyon, Grenoble-Alpes métropole, Clermont Communauté, le Pays d’Aix, Plaine commune et Paris. Dans ces zones, les premières expérimentations seront lancées d’ici la fin 2011. Le choix a porté sur des communes ou communautés concernées par la lutte contre la pollution générée par le trafic routier et ses conséquences sur l’environnement et la santé humaine.
« Dans ces zones, l’accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit. Plus de 160 villes en Europe mettent déjà en place ce genre d’actions » précise le communiqué conjoint du ministère de l’Ecologie et de l’Ademe.
Une mesure phare de Grenelle II
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, « il s’agit de la mise en oeuvre d’une mesure phare de la loi Grenelle II pour améliorer la qualité de l’air »(…) C’est un enjeu de santé publique: la pollution de l’air diminue l’espérance de vie de 9 mois pour chaque Français et l’exposition aux particules fines causerait 40.000 décès chaque année« .
Pour l’heure, les véhicules concernés par l’accès limité dans ces zones n’a pas encore été défini mais certaines communes ont émis des propositions dans leur dossier de candidature. Ainsi, si pour certains le critère de l’âge du véhicule pourrait être retenu, pour d’autres, il faudrait « affecter davantage la voirie aux modes de déplacement les moins émetteurs« .
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