Suite au décès en 2009 d’une femme intoxiquée par des rejets de perchloroéthylène, une information judiciaire pour « homicide involontaire » a été ouverte à Nice. Elle vivait au-dessus d’un pressing qui dégageait de très fortes émanations de ce solvant très volatil.

Selon une information de l’AFP, une information judiciaire a été ouverte le 20 août pour « homicide involontaire » et « poursuite de l’exploitation d’une installation classée non conforme à la mise en demeure », devant la chambre de l’instruction du TGI de Nice par Frédéric Bernard, fils de la retraitée victime de ces émanations toxiques de perchlo.

Ouvert en 2008 dans le centre de Nice, le pressing en cause est fermé depuis cet été. En août 2009, la préfecture avait jugé le Lafayette Pressing non conforme aux conditions d’exploitation réglementaires, visant notamment des problèmes d’étanchéité des murs et plafond.