Et si les idées de la Fondation Nicolas Hulot avaient finalement convaincu tous les Français dans leur pratique au quotidien,  à quoi ressemblerait notre vie en 2030?  Pour répondre à cette question, l’organisation a publié hier un extrait fictif d’un journal daté du 15 décembre 2030.

Les lecteurs de Métro ont donc eu la surprise de découvrir dans l’édition d’hier de leur quotidien, un extrait d’un journal daté du 15 décembre 2030. Ainsi, à la Une de cette publication fictive, la création de « Propsperity 500 » le nouveau classement mondial de référence des entreprises prenant le plus en compte les critères environnementaux et sociaux dans leur politique. De même, le quotidien annonce l’ouverture du Salon de l’agriculture bio, urbaine et locale lors duquel les visiteurs pourront entendre les conseil des meilleurs microjardiniers du monde.

La Fondation Nicolas Hulot, ou son fondateur, profite par ailleurs de l’occasion pour régler certains comptes. Ainsi, le journal fictif révèle que des ouvriers en charge du désamiantage de l’Académie des Sciences auraient découvert des « carnets manuscrits » de l’ex-ministre Claude Allègre. Dans ces carnets, celui qui traitait 20 ans plus tôt Nicolas Hulot « d’imbécile », confie « regretter d’avoir été un marchand de doutes » et promet de « léguer anonymement l’ensemble des droits d’auteurs de ses nombreux ouvrages climato-sceptiques aux victimes des exodes climatiques« .

Un succès à retardement

L’animateur écolo s’est également fait plaisir en imaginant que son film et livre baptisée « Le syndrome du Titanic », sortis en 2009, avaient finalement rencontré un certain succès, à tel point qu’ils auraient dès 2014 été adaptés en pièce de théatre !! Il s’est enfin donné raison au sujet de la taxe carbone et publie l’annonce du vice-Premier ministre en charge de la Prospérité, de l’Economie et de la Fiscalité écologique, Tareq Dubos : « A compter du 1er janvier 2031, le taux de la Contribution Climat Energie sera réduit de 25%, en raison de l’efficacité de la mesure qui a permis à la France de réduire de 62% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990« .

Nicolas Sarkozy s’est trompé, écologiquement mais aussi financièrement en 2010, lorsqu’il était revenu sur son engagement de mettre en place une telle taxe, à en croire Nicolas Hulot.